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Egypte J4: Temples d'Abou Simbel
Les temples d'Abou Simbel sont deux temples de l'Égypte antique construits par le pharaon Ramsès II (-1304 / -1213) pour son culte ainsi que celui de dieux égyptiens et de son épouse Néfertari à Abou Simbel en Égypte au nord du lac Nasser sur le Nil à environ soixante-dix kilomètres de la deuxième cataracte du Nil.
<script type="text/javascript"> // Sauvetage par l'UNESCO
Dans les années 1960, alors que le président égyptien Gamal Abdel Nasser fait construire le haut barrage d'Assouan sur le Nil au nord du lac Nasser pour produire de l'électricité pour le pays, l'UNESCO entreprend de sauver de l'inondation ces deux monuments majeurs du patrimoine mondial situés au sud du lac.
Le chef d'œuvre nubien de Ramsès II, situé à l'origine sur les collines sacrées de Méha et d'Ibshek, a été démonté entièrement et reconstruit plus haut au bord du lac sur une colline factice à l'abri de la montée des eaux.
Le sauvetage d'Abou Simbel représente pour l'archéologie la mise en place de mesures décrétées par l'UNESCO et qui a fait reconnaître à plusieurs pays l'importance de préserver le patrimoine mondial.
Grand temple
Sur la colline de Méha, le grand temple est dédié à Ramsès II et aux trois grands dieux égyptiens Amon, Rê et Ptah. À l'entrée, on trouve quatre colosses de Ramsès assis, dont un qui se serait cassé peu après sa construction. Ils mesurent près de
Construit en hommage à la reine Néfertari, l'épouse bien-aimée de Ramsès II, le petit temple a été creusé dans un second mamelon rocheux que les égyptiens nommaient Ibshek et qui devait déjà recevoir un culte à Hathor puisque cette divinité est déjà citée dans divers sanctuaires nubiens de
Quoi qu'il en soit, c'est Ramsès II qui transforme les lieux en un véritable temple rupestre à l'instar du grand temple de Méha et le dédie à la divinité de l'amour à laquelle son épouse préférée finit par s'identifier.
Celle-ci reçoit en effet le privilège rare d'être représentée officiant devant les divinités sur les reliefs du sanctuaire, faisant notamment l'offrande de la Maât, rôle normalement dévolu à Pharaon seul.
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Egypte J3 : Philaé (le temple d'Isis)
Philaé est surtout connu pour le temple d'Isis que renferme cette petite île près d'Assouan. Construit tardivement, il est aussi l'un des mieux conservés d'Égypte. Philaé, grâce au célèbre temple d'Isis, possédait à une époque énormément de terres. Les édifices actuels remontent au crépuscule de la civilisation égyptienne, étant commencés par les derniers pharaons autochtones) et terminés par les empereurs romains, malgré les petites touches coptes. Philaé était fréquentée jusqu'au VIe siècle par les Blemmyes, peuple de la lointaine Nubie.
Après la construction par les Britanniques, en 1894, du premier barrage d’Assouan, les temples de Philaé furent en partie immergés par le Nil dix mois sur douze, au grand regret de Pierre Loti :
Pendant soixante-dix ans donc, la visite du temple de Philaé en barque était un spectacle où le pittoresque s’alliait à la beauté :
En 1979, on commença à construire le second Alors se posait toujours la question : comment sauver Philaé ? Une solution finit par s’imposer : démonter le temple et le transporter sur l’îlot Aguilkya, trois cents mètres en aval, que les eaux du Nil ne recouvrent jamais.
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Egypte J2: Le temple d'Edfou
Il est situé sur la rive gauche du Nil entre Assouan et Louxor, à
Le temple d'Edfou a été construit entre -237 et -57 ; il est un des temples les mieux préservés en Égypte. Il est consacré à la triade (ou famille) composée du père Horus, de l'épouse Hathor et du fils Harsomtous.
Le dieu de la cité était un dieu faucon, Horus
C’est l’un des temples les mieux conservés d’Égypte et le deuxième édifice en grandeur après Karnak :
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Egypte J1: Les temples de Karnak
Le village égyptien de Karnak est situé à proximité des vestiges de l'antique cité de Thèbes, sur la rive est du Nil. Il a donné son nom à l'un des sites archéologiques les plus imposants d'Égypte : les temples de Karnak, classés depuis 1979 au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les temples de Karnak
Allée des criosphinx à l'entrée du temple de Karnak
Pendant près de deux millénaires, Karnak fut l'un des principaux centres religieux d'Égypte, les adjonctions et remaniements successifs dont il fut l'objet à partir du Moyen Empire lui permettant d'atteindre une taille, une complexité et une diversité hors pair : d'où son nom égyptien d'Ipet Sout.
Cet immense ensemble de deux kilomètres carrés, qu'un dromos de criosphinx relie à son annexe, le sanctuaire de Louxor, est composé de trois « domaines divins » distincts :
l'enceinte centrale, dédiée à Amon-Rê,
l'enceinte de Montou, un dieu guerrier thébain,
l'enceinte de Mout, l'épouse divine d'Amon.
Statue de Ramsès II, avec sa fille et Grande épouse royale Bentanat à ses pieds
Le « domaine divin » d'Amon-Rê, l'Ipet Sout proprement dit, est le seul qui soit ouvert au public. À l'intérieur de ce temenos se dressent les ruines du temple consacré au « roi des dieux », avec leur enfilade de pylônes, de cours et de salles que prolonge l'Akhménou de Thoutmosis III. La partie la plus célèbre de ce colossal édifice cultuel est la salle hypostyle des Ramessides : « un gigantesque fourré de papyrus en pierre » composé de cent trente-quatre colonnes, dont la plupart ont gardé leur décor. Certaines ont même conservé leurs couleurs primitives. À l'origine, la lumière du jour filtrait par des fenêtres à claire-voie dont quelques-unes sont toujours en place.
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notre future maison lors de la contre visite (sale de bain au 1er étage)
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